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(voir le détail de l’arrangement)
Texte
Dans la vieille cité françaiseExiste une race de ferDont l’âme comme une fournaiseA de son feu bronzé la chair.Tous ses fils naissent sur la paille,Pour palais ils n’ont qu’un taudis,C’est la canaille, eh bien j’en suis.Ce n’est pas le pilier de bagne,C’est l’honnête homme dont la mainPar la plume ou le marteau gagneEn suant son morceau de pain.C’est le père enfin qui travailleLes jours et quelquefois les nuits,C’est la canaille, eh bien j’en suis.C’est l’artiste, c’est le bohèmeQui sans souffler rime rêveur,Un sonnet à celle qu’il aimeTrompant l’estomac par le cœur.C’est à crédit qu’il fait ripaille,Qu’il loge et qu’il a des habits,C’est la canaille, eh bien j’en suis.C’est l’homme à la face terreuse,Au corps maigre, à l’œil de hibou,Au bras de fer, à main nerveuse,Qui sortant d’on ne sait pas où,Toujours avec esprit vous railleSe riant de votre mépris,C’est la canaille, eh bien j’en suis.C’est l’enfant que la destinéeForce à rejeter ses haillonsQuand sonne sa vingtième année,Pour entrer dans nos bataillons.Chair à canon de la bataille,Toujours il succombe sans cri,C’est la canaille, eh bien j’en suis.Ils fredonnaient la Marseillaise,Nos pères, les vieux vagabonds,Attaquant en quatre-vingt-treizeLes bastilles dont les canonsDéfendaient la murailleQue de trembleurs ont dit depuis"C’est la canaille, eh bien j’en suis"Les uns travaillent par la plume,Le front dégarni de cheveux,Les autres martèlent l’enclumeEt se saoûlent pour être heureuxCar la misère en sa tenailleFait saigner leurs flancs amaigris,C’est la canaille, eh bien j’en suis.
Les deux derniers couplets ci-dessus sont intervertis dans notre version.
Et nous ne chantons pas le dernier couplet du texte original, que voici :
Enfin c’est une armée immenseVêtue en haillons, en sabotsMais qu’aujourd’hui la vieille FranceLes appelle sous ses drapeauxOn les verra dans la mitraille,Ils feront dire aux ennemis"C’est la canaille, eh bien j’en suis
Arrangement
ténors/alti (mélodie)
au chant :
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- La Canaille - Ténors/Altis (voix)
la même au piano :
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- La Canaille - Ténors/Altis (piano)
sopranes
au chant :
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- La Canaille - Sopranes (voix)
la même au piano :
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- La Canaille - Sopranes (piano)
basses
au chant (les trois premières mesures sont reprises une fois avant chaque couplet) :
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- La Canaille - Basses (voix)
la même au piano (mais sans la reprise des trois premières mesures) :
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- La Canaille - Basses (piano)
Texte des basses (avec les trois premières mesures) :
hom hom hom homhom homhom hom homun’ fournais’feu bronzé la chairsur la paill’un taudisc’est la canaille etc.hom hom hom homhom homhom hom hommarteau gagn’son morceau de painqui travaill’jour et nuitetc.hom hom hom homhom homhom hom homcell’ qu’il aim’estomac le coeurfait ripaill’des habitsetc.hom hom hom homhom homhom hom hommain nerveus’d’on ne sait pas oùesprit raill’le méprisetc.hom hom hom homhom homhom hom homsonne annéedans nos bataillonsla bataill’sans un crietc.hom hom hom homhom homhom hom homautre’ enclumesoûl’ pour êtr’ heureuxsa tenaill’amigrisetc.hom hom hom homhom homhom hom homquatr’-vingt-treiz’tôl’s dont les canonsla muraill’dit depuisetc.