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Filles d’ouvriers

Avec accompagnement, fichier son, partition


Jules Jouy, 1887, musique de Gustave Goublier.
On trouve différentes variantes du texte ici ou là ; le texte retenu est tiré et adapté de l’Anthologie de la chanson française, par Marc Robine. Arrangement de la Canaille.

Filles d’ouvriers
par la Canaille
(en répète)
MP3 - 1.4 Mo
Filles d’ouvriers
par la Canaille
(en répète)
PDF - 579.2 ko
Filles d’ouvriers
Partition intégrale (en Fa# mineur)

Texte

- en rouge : sopranes seules ;
en vert : sopranes + basses ;
en noir : tous = sopranes + alti + basses.

- les mots entre parenthèses sont élidés par les basses et les alti ;
les mots en bleu et entre parenthèses ne sont élidés que par les basses.

Voir plus bas les détails de l’arrangement, avec des aperçus son pour travailler.

1.
Pâle ou vermeille, brune ou blonde,
Bébé mignon,
Dans les larmes ça vient au monde :
Chair à guignon !
Ébouriffé, suçant son pouce,
Jamais lavé,
Comme un vrai champignon ça pousse :
Chair à pavé !
 
2.
A quinze ans, ça rentre à l’usine,
Sans éventail.
(Du) matin au soir ça turbine :
Chair à travail !
Fleur des fortifs, (ça) s’étiole,
Quand c’est girond,
Dans un guet-apens, ça se viole :
Chair à patron !
 
3.
Jusque dans la moelle pourrie,
Rien sous la dent ;
Alors, ça rentre en brasserie :
Chair à client !
Ça tombe encore, de chute en chute,
Honteuse, un soir,
Pour un franc, ça fait la culbute :
Chair à trottoir !
 
4.
Ça vieillit, et plus bas ça glisse,
Un beau matin,
(Ça va) s’inscrire à la police :
Chair à roussin !
Ou bien, "sans carte", (ça) travaille
Dans sa maison,
Alors, ça se fout sur la paille :
Chair à prison !
 
5.
Et d’un mal souffrant le supplice,
Vieux et tremblant,
Ça va geindre dans un hospice :
Chair à savant !
Enfin, ayant vidé la coupe.
Bu tout le fiel :
Quand c’est crevé, ça se découpe :
Chair à scalpel !
 
6.
Patrons, tas d’Héliogabales !
D’effroi saisis,
(Quand vous) tomberez sous nos balles,
Chair à fusils !
Pour que chaque chien (sur) vos trognes
Pisse, à l’écart,
Nous leur laisserons vos charognes :
Chair à Macquart !
PDF - 45.5 ko
Filles d’ouvriers
Texte en pdf

Structure de l’arrangement

- Les sopranes se chargent du motif et chantent la même mélodie sur chaque couplet, avec une variation sur la fin du 6e couplet [1].

- L’arrangement pour les alti et basse/batterie se répète par couple de couplets : 1 & 2, 3 & 4, 5 & 6, avec une variation sur la fin du 6e couplet [2].

- Nuances : commencer piano puis crescendo sur les 1er, 3e et 5e couplets ;
2e, 4e et 6e couplets à pleins poumons (avec un crescendo naturel et bienvenu sur les montées pour les basses et alti).

- Attention aux rythmes respectifs et au tempo (précision, régularité) pour être bien ensemble.

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sopranes
sopranes
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sopranes
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Alti
Alti
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Alti
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Basses
Basses
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Basses

ce qui donne, tous ensemble :

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Structure générale - tous
Structure générale - tous

Final

- Les variations sur la fin du dernier couplet (répétitions de « chair à Macquart ») :

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Fin sopranes
Fin sopranes
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Fin sopranes
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Fin alti
Fin alti
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Fin alti
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Fin basses
Fin basses
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Fin basses

ce qui donne, tous ensemble :

MP3 - 331.1 ko
Tous fin
Tous fin

Notes

[1N.B. L’accompagnement indiqué sur la partition des sopranes est repris de l’Anthologie de la chanson française, il ne correspond pas à l’arrangement choral.

[2N.B. Les trois partitions suivantes correspondent aux deux premiers couplets mais ne tiennent pas compte des entrées différées des basses et des alti sur le premier couplet.

publié le 21 février 2010, passé à la censure le 31 mars 2010

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