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Poverty, Poverty, Knock

Avec fichier son, traduction

Chanson dix-neuvième siècle des tisserands composée dans le dialecte des villes industrielles du Lancashire, suivant le rythme enjoué et mécanique du métier et évoquant le bruit de la navette. Les ouvriers perdaient une partie de leur salaire s’ils arrivaient en retard ou utilisaient de gros mots, ce qui explique le langage up peu borné.

Poverty Knock
Chumbawamba
Refrain
 
Poverty, Poverty, Knock, my loom is a saying all day
Poverty, Poverty, Knock, gaffer’s too skinny to pay
Poverty, Poverty, Knock, keeping one eye on the clock
I know I can guttle when I hear my shuttle go ‘Poverty, Poverty, Knock’
 
Up every morning at five,
I wonder that we keep alive
Tired and yawning in the cold morning
It’s back to the dreary old drive.
 
Refrain
 
Oh dear we’re going to be late
Gaffer is stood at the gate
We’re out of pockets, our wages they’ll dock it
We’ll have to buy grub on the slate
 
Refrain
 
And when our wages they’ll bring,
We’re often short of a string
While we are fighting with gaffer for snatching
We know to his breast he will cling.
 
Refrain
 
Sometimes a shuttle flies out
And gives some poor woman a clout
There she lies bleeding but nobody’s heeding,
Oh who’s going to carry her out ?
 
Refrain
 
Oh dear, my poor head it sings
I should have woven three strings
My threads are breaking and my back is aching
Of dear, I wish I had wings
Poverty, Poverty, Knock
Poverty, Poverty, Knock
Poverty, Poverty, Knock

Traduction française

Pauvreté, pauvreté, claque ! Mon métier le dit toute la journée.
Pauvreté, pauvreté, claque ! Le patron est trop radin pour payer.
Pauvreté, pauvreté, claque ! Fixant la pendule d’une oeil
Je sais que je vais bouffer en entendant mon métier se répéter
‘Pauvreté, pauvreté, claque !’
 
Levé chaque matin à cinq heures,
Je m’étonne que nous soyons toujours en vie.
Fatigués, en train de bâiller la froide matinée
Nous nous remettons à la triste vieille galère
 
Refrain
 
Zut alors, nous serons en retard
Le patron s’installe devant la porte
Nous sommes fauchés, ils vont couper nos salaires
Contraints d’acheter à bouffer à crédit
 
Refrain
 
Quand il nous apporte nos salaires,
Souvent il nous manque une corde (sur le métier)
Nous sommes en train de nous disputer avec le patron trop radin
Mais il gardera le portefeuille bien serré
 
Refrain
 
Quelquefois une navette s’envole
Frappant une brave femme
Elle reste là en train de saigner mais ils s’en fichent
Qui va la porter à l’extérieure ?
 
Zut alors ma pauvre tête bourdonne
Je dois tisser trois cordes
Mes fils se cassent et j’ai mal au dos
Zut alors, si seulement j’avais des ailes…
 
Pauvreté, pauvreté, claque !
Pauvreté, pauvreté, claque !
Pauvreté, pauvreté, claque !
publié le 8 mars 2008, passé à la censure le 8 mars 2008

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